Au Sénégal il faut avoir goûté au moins une fois (et surtout quand le soleil se fait meurtrier) à l’ombre fraîche d’une de ces belles maisons de Saint-Louis, Gorée ou Ziguinchor où toute la vie se réfugie dans les galeries et cours intérieures, avoir été convié par un chef de village en brousse à partager la noix de cola ou la calebasse de vin de palme, ou encore avoir mangé un bon tiébou-dienn au milieu des fous rires de ses nouveaux amis de la Médina ou de Pikine.
Largement ouvert au tourisme – devenu une activité économique majeure ces dernières années – le Sénégal n’est heureusement pas encore submergé par la foule des estivants. Il est encore possible d’y trouver des plages désertes et de bons petits hôtels dispensant un accueil personnalisé, et d’assister à des fêtes traditionnelles non encore frelatées. Et comme disent les Sénégalais pour clore tout propos : « Ac djam, inch’Allah ! Amin. » (Avec la paix, s’il plaît à Dieu. Ainsi soit-il.)